Avocat droit de la famille / droit des successions Levallois Perret
Balzac nous a apprend que l'on ne connaît réellement une personne que lorsque l'on a « partagé avec elle »....Le partage, et donc le divorce qui implique même plusieurs partages, ne sont pas des opérations juridiques « ordinaires » car l'on connait intimement la partie adverse et parce que, bien souvent, il faudra soit envisager le maintien d'un minimum de relations avec elle, soit accepter la mutilation et les difficultés d'une brouille « définitive ».
L'histoire ne s'arrêtera donc pas à l'étape d'une « victoire » ou d'une « défaite » judiciaire et particulièrement en ce domaine, il faut garder à l'esprit le célèbre adage « mauvais arrangement vaut mieux qu'un bon procès » .
Car un arrangement ou accord ou transaction ou conciliation ou médiation est d'abord un processus accepté, même de mauvais gré, par les parties qui pourront de plus, à l'occasion du débat préalable indispensable à tout accord, dire ou entendre des choses importantes pour la suite de leur histoire.
Une situation acceptée est de surcroît infiniment moins traumatisante que celle imposée par un tiers, même légitime comme l'est le Juge, ce qui constitue donc une garantie précieuse de son exécution et surtout réduit les risques de riposte ultérieure.